c'est curieux...
Les réactionnaires comme moi se voient souvent adresser ce reproche définitif : « Vous savez bien qu’on ne peut pas revenir en arrière ».
J’ai (au moins) trois preuves du contraire :
• 1ère preuve : Si vous êtes sur l’autoroute et que vous loupez votre sortie, il y a fort à parier qu’à la sortie suivante, vous reviendrez en arrière plutôt que de vous résigner à continuer vers une destination qui n’était pas la vôtre.
• 2e preuve : N’est-il pas frappant de voir qu’aujourd’hui, l’orgueil n°1 de toutes les grandes villes de France est de se doter d’un tramway… en reconstruisant souvent à l’identique les voies ferrées qu’elles avaient déposées 50 ans auparavant ? Beau retour en arrière !
• 3e preuve : À l’inverse, l’unanimité est faite autour du projet de détruire toutes les tours et les barres d'habitation qui dans les années 60-70 étaient vues comme l’avenir indiscutable d’un urbanisme rationnel.
Conclusion : bien sûr qu’on peut et qu’on doit revenir en arrière quand on est sur la mauvaise route ! Cela s’applique en particulier à l’école.