L'école de la vie.

Week-end très « école » : on est allés voir « Entre les murs » de Laurent Cantet et « la belle Personne » de Christophe Honoré. Le 1^er se passe au collège, le 2^nd au lycée.

« Entre les murs » est bien mais c'est filmé caméra à l'épaule : ça me donne des nausées pas possibles, alors j'ai fermé les yeux la moitié du film et j'ai écouté les dialogues.

« La belle Personne » est très bien. J'ai adoré cette histoire décalée et esthétisante. Louis Garrel est épatant, les dialogues sont super…

En fait : je trouve notre époque trop sérieuse. Trop de films sont graves, durs, hyper réalistes ou quasi documentaires comme celui de Cantet. J'aime voir du futile, des ambiances allégoriques, artificielles : c'est le cas dans « la belle Personne ».

Comments

[douce]

ben moi, si, j'aimerais .... et il fait ça si bien :lol:

[Thygo]

Moi, je vois jamais les trucs comme vous dites. Les films je les regardes au premier degrés. Par contre un gobage de foufoune ça me dit bien là. D'autant que ma compagne est étendu nue pas très loin. Bon. Je vous (léche) laisse. Y'a le feu là.

[alatriste]

Bah, c'est vrai ce que tu dis... mais peu de personnes sont capables de percevoir ces allégories... Parmi tous les spectateurs de Batman, combien la percoivent ? et combien ne vont juste voir qu'un film d'action ? On a effectivement besoin parfois d'un autre type de discours, je ne sais pas si il doit être plus direct, mais différent. Le film de Cantet en est un bon exemple...

[Évelyne Louvre-B]

-> alatriste : en fait, ce qui me manque, c'est les allégories. J'adore qu'on aborde les sujets très graves et sérieux de façon allégorique. Ça permet de voir du beau dans des choses laides.
Il y a un phénomène actuel où cela se fait très bien : c'est les films de super-héros.
Depuis le Batman de Tim Burton, de nombreux films ont abordé de façon très intéressante les problèmes personnels (souvent psychologiques) que nour rencontrons tous, mais sublimés dans le destin d'un super-héros. Nos souffrances y deviennent des super-pouvoirs, mais restent des souffrances tout de même, et même des super-souffrances parfois.
Ruquier, lui, ne sublime pas grand chose. D'ailleurs, les mots Ruquier et sublime ne semblent pas aller très bien ensemble.

[alatriste]

Ben, malheureusement l'époque n'est pas au futile et au léger... à part la StarAc, Laurent Ruquier et ce genre de trucs. Moi le futile et léger "travaillé" ca me donne l'impression d'être à côté de la plaque, en pleine décadence, alors que le monde s'écroule à côté de moi.